Les pneumatiques ont une durée de vie limitée, ce qui ne les empêche pas d’avoir été conçus pour être réparés. Les pneus usés par le temps peuvent être remis en état grâce à un processus de vulcanisation à chaud.
Cette technique de réparation permet aux pneumatiques abîmés d’être réutilisés lorsque des procédés à froid ne suffiraient pas. Cela ne nuit en rien à la qualité du produit, qui profite d’une nouvelle vie et qui répond aux normes de sécurité à la différence d’un pneu usé, qui peut s’avérer dangereux.
Il s’agit d’un acte à la fois économique et écologique. Cela évite le remplacement des pneus et ainsi, leur mise au déchet avec une valeur résiduelle importante. Le potentiel du pneu est utilisé à 100% et cela réduit la quantité de matière mise au rebut.
C’est un procédé chimique consistant à incorporer un agent vulcanisant à l’intérieur du caoutchouc. Cette solution de réparation est choisie dès lors que la structure métallique du pneu est atteinte. La technique de réparation à chaud est 100 % sécurisée et ne nuit pas à la qualité du produit. La réparation résiste ensuite à la fois au vieillissement, à l’échauffement, au roulage et à la pression.
C’est une technique de réparation à chaud pour les blessures dites « extérieures » – qui n’ont pas atteint la structure métallique du pneumatique. Dans ce genre de dommage, la bande de roulement subit un arrachement de gomme. Le pneu est fragilisé mais n’est pas crevé car il n’y a pas de perte de pression. Mais quelle différence entre raccord de gomme et vulcanisation ? Ici, la pose d’emplâtre n’est pas nécessaire car la blessure n’est pas profonde, il n’y a pas besoin de solidifier le tout.
Le pneu est dans un premier temps nettoyé puis découpé autour de la blessure. Un emplâtre est ensuite posé puis vient le tour de la gomme. L’ensemble est mis sous pression puis passer dans un four afin d’être cuit (un peu comme un gâteau qui se consolide à la cuisson…).
Dans un langage professionnel, on parle de vulcanisation à chaud !